Sud Loire Santé au Travail (SLST) est une association à but non lucratif régie par la loi de 1901.
Il agit en toute indépendance, sans être placé sous l’autorité directe de l’Inspection du Travail ou de la Sécurité Sociale.
Le SLST est agréé par la DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), qui lui a attribué une compétence interprofessionnelle (hors BTP, secteur agricole et fonction publique) et une compétence géographique couvrant le centre et le sud de la Loire.
Dans le cadre réglementaire de la Santé au Travail (anciennement appelée Médecine du Travail), le service – en particulier les équipes pluridisciplinaires pilotées par le médecin du travail – remplit une mission de conseil.
Il ne s’agit ni d’un organe de contrôle, ni d’une instance coercitive.
Elles sont définies par l’article L. 4622-2 du code du travail :
Nos missions sont portées par nos équipes pluridisciplinaires expertes coordonnées par des médecins du travail.
Les équipes pluridisciplinaires, coordonnées par les médecins du travail, apportent par leur intervention sur le milieu de travail leur expertise auprès de l’employeur ainsi que des salariés et de leurs représentants. Elles proposent des actions correctrices des conditions de travail, actions menées par l’employeur, responsable de la santé et de la sécurité dans l’entreprise.
L’action du médecin du travail s’organise autour de trois types activités :
Les équipes de prévention sont diligentées par le médecin du travail pour :
Le médecin du travail est un médecin spécialiste, inscrit à l’ordre départemental des médecins, soumis au code de déontologie médicale ainsi qu’au secret médical et au secret de fabrication. Il a un rôle exclusivement préventif, avec pour mission d’éviter toute dégradation de la santé physique et mentale des salariés du fait de leur travail.
Il est le conseiller du chef d’entreprise, des salariés, des représentants du personnel, du CSSCT, notamment dans les domaines suivants :
Il coordonne les équipes pluridisciplinaires et réalise des visites médicales : visites médicales d’embauche, visites médicales périodiques, visites médicales de pré-reprise, visites médicales de reprise, visites médicales à la demande.
En fonction de l’exposition à des risques des salariés, des examens complémentaires réalisés ou prescrits peuvent être demandés, ceux-ci sont inclus dans la cotisation.
Voir la vidéo interview : cliquer ici.
L’infirmier(e) en santé au travail a un rôle dans le suivi de la santé des salariés et travaille en collaboration et sous la responsabilité de plusieurs médecins. Les infirmier(e)s sont soumis au secret professionnel.
Son intervention est complémentaire à l’action des médecins du travail. L’entretien infirmier* permet le suivi des salariés en Suivi individuel simple en alternance avec les visites périodiques du médecin. Ces entretiens donnent lieu à une attestation de suivi infirmier (sans mention relative à l’aptitude ou à l’inaptitude médicale du salarié) et réalise les examens complémentaires (visiotest, audiométrie, biométrie…). Des échanges ont lieu, si nécessaire, avec le médecin du travail pour un suivi efficace des salariés.
L’infirmier(e) intervient en entreprise, participe à l’action en milieu de travail (visites des lieux de travail, CSSCT avec le médecin du travail ou en alternance avec lui), propose et organise des actions de prévention.
* L’entretien infirmier permet de faire le point médico-professionnel entre deux visites médicales périodiques, sous la responsabilité du médecin du travail, sans notion d’aptitude. Il donne la possibilité de repousser la périodicité de la visite périodique au-delà de 24 mois. Article R 4623-31 du Code du travail.
Assistant(e) des médecins du travail, le ou la secrétaire médical(e), appelé(e) aujourd’hui assistant(e) santé au travail (AST), est aussi l’interlocuteur(trice) privilégié(e) des entreprises adhérentes pour l’organisation du suivi de leurs salariés.
Ses missions
Les examens complémentaires
Visiotest : permet de contrôler l’état de la vision. C’est un examen de dépistage, ne remplaçant pas l’examen ophtalmologique. Il est interprété par le médecin du travail en fonction de la plainte des salariés et des exigences visuelles de leur activité professionnelle.
Audiomètre : permet la mesure de la capacité auditive, et peut déceler un éventuel défaut auditif.
Analyse d’urine : est un mode de mise en évidence de nombreuses affections. Elle permet de déceler le glucose (diabète), l’albumine (états fiévreux, insuffisance cardiaque,…), le sang (infections urinaires, calculs, tumeurs).
Ces examens complémentaires sont effectués par l’assistant(e) santé au travail, mais les résultats sont interprétés par le médecin du travail uniquement
Le ou la conseiller(e) en prévention est un(e) expert(e) en gestion de la prévention des risques professionnels et de la santé et sécurité au travail. Il ou elle identifie les situations à risques, contribue à leur évaluation et propose des actions de prévention adaptées à l’activité.
Il ou elle intervient soit à la demande du médecin du travail, soit à la demande des adhérents (avec l’accord du médecin), compte tenu de leurs besoins et de leurs attentes.
Ses missions :
Son action dans l’entreprise :
Après prise de connaissance du contexte de l’entreprise, il ou elle élabore une méthodologie d’intervention adaptée aux problématiques rencontrées précisant les modalités du partenariat entre SLST et l’entreprise pour atteindre les objectifs souhaités.
Il ou elle travaille en collaboration avec le médecin du travail de l’entreprise concernée. Ses actions s’inscrivent dans les démarches de prévention misent en œuvre par l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire.
Il ou elle réalise des études et des mesures permettant de qualifier les expositions aux risques professionnels (ambiance thermique, ventilation, éclairage, vibration, dynamométrie…).
Il ou elle peut être amené(e) à animer des groupes de travail dans l’entreprise, à accompagner méthodologiquement des référents internes aux entreprises ou à réaliser, en toute indépendance, l’intégralité de son intervention au sein de l’établissement visé.
L’ ergonome met en œuvre des connaissances scientifiques relatives à l’homme et nécessaires pour concevoir des outils, des machines et des dispositifs qui puissent être utilisés par le plus grand nombre avec le maximum de sécurité, de confort et d’efficacité.
L’ergonome intervient, soit à la demande du médecin du travail, soit à la demande des adhérents, compte tenu de leurs besoins et de leurs attentes.
Ses missions :
Son action dans l’entreprise
Après prise de connaissance du contexte de l’entreprise, l’ergonome élabore, en collaboration avec le médecin du travail, une méthodologie d’intervention adaptée aux problématiques rencontrées précisant les modalités du partenariat entre le SLST et l’entreprise pour atteindre les objectifs souhaités.
La réalisation de l’étude ergonomique passera par une analyse de l’activité réelle de travail des salariés affectés aux postes concernés, et des échanges avec les différents salariés au poste et hors poste de travail (réalisation de photos et films, enregistrement d’événements). L’ergonome peut animer des groupes de travail dans l’entreprise.
À partir de ces éléments, l’ergonome établit un diagnostic et propose des préconisations dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail.
La métrologie, science de la mesure au sens le plus large, permet de donner une valeur à une observation. En santé au travail, elle concerne la mesure des facteurs d’ambiance.
Elle met ses compétences au service de l’entreprise pour une prévention primaire des risques professionnels.
Les études qu’elle réalise sont des évaluations. Elle n’a en aucun cas un objectif de contrôle réglementaire.
Elle recueille les données et effectue les mesures au sein des locaux de l’entreprise. Elle traite les données, analyse les résultats en fonction des domaines.
L’équipe pluridisciplinaire apporte des conseils en termes de diminution de risques pour les salariés.
À la demande des IPRP, ses évaluations peuvent concerner :
Le rapport de l’intervention est rédigé par les IPRP à partir des résultats des analyses et transmis aux acteurs concernés : médecin du travail et entreprise.
Article R4624-7 du Code du travail
Voir la vidéo interview sur notre métrologue du bruit : cliquer ici.
Le champ d’intervention du ou de la toxicologue en santé au travail concerne l’étude des produits chimiques mais également tous les procédés de fabrication et tous les domaines d’activité qui émettent des poussières, fumées, aérosols et vapeurs. Ainsi, la toxicologie industrielle est à l’interface de la chimie, de la biologie et des process de fabrication.
Le ou la toxicologue est membre de l’équipe pluridisciplinaire (médecin du travail, infirmier, ergonome, conseiller en prévention,…) et travaille en étroite collaboration avec les médecins du travail des entreprises adhérentes.
Ses missions :
Son action dans l’entreprise :
Le ou la toxicologue intervient, soit à la demande directe de l’adhérent, soit à la demande du médecin du travail, pour aider les entreprises dans leur démarche de prévention du risque chimique en fonction de leurs besoins et de leurs attentes :
L’assistant(e) santé et sécurité au travail (ASST) assiste les médecins du travail et collabore avec l’équipe technique. Il ou elle participe à la pluridisciplinarité.
Ses missions
Il est dirigé par l’articulation de deux instances : le Conseil d’administration et la Commission de contrôle, ainsi qu’un bureau exécutif composé du Président du Conseil d’Administration, du Vice-Président du Conseil d’Administration, du trésorier et du secrétaire.
Le Conseil d’administration, paritaire, est composé de dix représentants des employeurs et de dix représentants salariés des entreprises adhérentes à Sud Loire Santé au Travail.
Les représentants des employeurs sont élus par les organisations patronales, tandis que les représentants des salariés sont désignés par les organisations syndicales.
Le Président du Conseil d’administration est élu parmi et par les représentants des employeurs.
Le Vice-Président du Conseil d’administration est élu parmi et par les représentants des salariés.
La Commission de contrôle est consultée sur les questions touchant au fonctionnement du service : organisation (état prévisionnel des recettes et dépenses, exécution du budget du service en Santé au Travail), compétences géographique et professionnelle des médecins du travail, recrutement et gestion des médecins du travail et intervenants en prévention du risque professionnel.
Cette commission est composée des représentants des salariés des entreprises adhérentes (majoritairement) et par des représentants des employeurs.
Le Président de la Commission de contrôle est élu parmi les représentants des salariés.
La commission médico-technique (CMT) est présidée par la Direction du SLST et composée de représentants des métiers du SLST :
Ces représentants sont élus pour 3 ans.
La Commission médico-technique élabore notamment le projet de service (un plan d’actions sur 5 ans).
Elle est régulièrement consultée (4 fois par an) sur des sujets ayant trait aux actions pluridisciplinaires, à l’équipement, ou encore aux procédures internes du SLST.
Les entreprises de plus de 50 salariés sont tenues de produire un index de l’égalité salariale femmes – hommes, dans le but de faire progresser celle-ci. Plusieurs critères sont pris en compte dans le calcul afin d’aboutir à une note finale sur 100 qui révèle l’attention accordée par l’entreprise à cette question fondamentale de justice et d’égalité.
L’index de l’égalité professionnelle femmes-hommes de Sud Loire Santé au Travail pour l’année 2024 s’établit à 93/100.
Le résultat d’une politique RH respectueuse du principe d’égalité des chances.